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Montage photographique : carte + photo détourée + texte ajouté.

Montage photographique : carte + photo détourée + texte ajouté.

C'est Le Monde daté de ce 29 novembre qui nous l'apprend : François Hollande s'est déclaré hier, en ouvrant à l'Elysée la troisième Conférence environnementale, favorable à des mesures de "démocratie participative" pour favoriser l’implication citoyenne autour des grands projets d'infrastructure, et préconisé les référendums locaux lorsque des projets d'aménagement du territoire conduisent à des situations de blocage.

C'est assurément une excellente idée. Mais pourquoi attendre les situations de blocage : la démocratie participative permettrait sans doute de les éviter en associant la population à leur définition et à leur évolution ?

Plus encore, pourquoi limiter la démocratie participative et les référendums locaux à des questions particulières d'aménagement du territoire, et ne pas l'étendre au cadre même où s'élabore une partie notable de cet aménagement, qui est loin d'être sans influence sur la nature des projets et leur existence même ? Ce cadre territorial ne mériterait-il donc pas l'adhésion des citoyens, facteur essentiel de leur adhésion aux projets qui y sont conçus ?

La manière dont le président de la République, son gouvernement et leurs proches amis ont conduit la "réforme territoriale" est l'exemple parfait de l'occasion manquée - pire, explicitement refusée - de bâtir un "cadre de projets" validé par l'adhésion populaire.

Cet épisode, qui laissera des traces profondes et douloureuses quel que soit le sort que lui réserve l'avenir, ne porte pas à la confiance sur la solidité des convictions "participatives" de ces gouvernants.

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