Avec un titre comme ça, le référencement de l'article dans les moteurs de recherche va encore faire un tour au sous-sol ! Mais ce n'est pas tous les jours que je démissionne du bureau politique de l'UDB, et vous verrez qu'il y a un rapport entre la radio-pendularité française et les tentations auxquelles peuvent succomber les meilleurs militants du monde (ou de Bretagne, pour ceux qui font dans la nuance).
Radio-pendularité, c'est comme radio : rayon, et comme pendulaire : animé d'un mouvement de va-et-vient, comme un pendule. La France est le modèle mondial de la radio-pendularité. Elle fonctionne comme un ensemble infiniment serré de va-et-vient entre sa capitale et le reste du pays, (pour ne pas dire du monde). L'information, l'argent, le pouvoir, la culture, les transports, les gens, tout ce qui compte s'y organise en collectes vers Paris, pour y être jaugé, valorisé - ou jeté - pressuré, moqué, administré, calibré, reconditionné, recyclé par des armadas de fonctionnaires, journalistes, publicitaires, banquiers, politiciens et collaborateurs de haut rang, enseignants, juristes, policiers et militants de base... qui en font leur raison d'être et notre vie quotidienne.
Comment cela influe-t-il sur la vie d'un parti autonomiste comme l'UDB ?
Forcément de multiples façons.
J'en présenterai plusieurs, sans agressivité ni rancune. Et celles ou ceux qui, de l'extérieur, seraient tentés de trouver ça drôle en auront naturellement le droit, après avoir eu l'honnêteté de jeter un coup d'oeil sur les autres fonctionnements dont-ils ont l'expérience...
Au menu : l'UDB et probablement :
Les élections et les alliances - Les transports en France - Le contrôle interne du pouvoir - Les métropoles, etc (peut-être). Tout cela en rapport avec la France radio-pendulaire, bien sûr. Et dans l'ordre de ce qui sera prêt... Vous savez où trouver les bulletins d'adhésion...