Rezé, première ville bretonne pour l'égalité des revenus

Dixième commune bretonne par la population (38 000 habitants), située au sud de Nantes et dans le sud-Loire, Rezé fut la première grosse commune, en 1976, à adopter un voeu en faveur de la réunification de la Bretagne.

Elle se distingue actuellemement par son homogénéité en matière de revenus : elle a en effet - avec la valeur de 0,29 - le plus faible indice d'inégalité de revenus (indice de Gini) des villes bretonnes de 20 000 habitants et plus. Et elle est sûrement l'une des mieux placées au niveau français. Les revenus pris en compte sont ceux de 2011. Les indices sont calculés au moyen du comparateur de territoires élaboré par la société Compas, associée pour la publication à l'Observatoire des Inégalités et au journal La Gazette.

Saint-Nazaire (67 000 habitants) s'était déjà fait remarquer à ce titre, avec un indice de Gini de 0,34, mais c'était parmi les villes de 50 000 habitants et plus.

La dispersion des revenus s'accroît en effet avec la taille des villes : on a plus de chances de trouver à la fois de gros revenus et des revenus très faibles dans une grosse commune que dans une plus modeste.

Ainsi, Nantes et Rennes font jeu égal avec un indice de Gini de 0,40.

Avec ses 38 000  habitants et un indice de 0,29, Rezé réalise donc une vraie performance en matière de resserrement des revenus de ses habitants, et fait aussi bien ou mieux que des communes comme Saint-Sébastien-sur-Loire ou Lanester, qui affichent respectivement des valeurs de 0,29 et 0,30 pour des populations de 25 000 et 22 000 habitants.

Voici le classement des villes bretonnes de 20 000 habitants et plus, en commençant par les meilleurs indices de Gini.

Les indices départementaux,  l'indice Bretagne et l'indice France sont intercalés à leur valeur pour information. 

Pour plus de détails sur la distribution entre tranches des revenus rezéens, vous trouverez ci-dessous le graphique composé pour la commune par le comparateur des territoires :  Rezé abrite peu de gens vraiment riches dans les 10 % les mieux lotis, mais ses 10 % les moins bien lotis sont sensiblement mieux lotis que les 10 % les plus pauvres au niveau français<; c'est tout le secret d'une moindre inégalité !